Mon nom est Chave Mfueni. On m’appelle affectueusement « La Présidente »
Lorsque nous avons créé cette association, il fallait quelqu’un à la tête pouvant engager l’association dans ses projets, activités et dans ses choix. Dans ce domaine, les hommes sont souvent vues comme des têtes pensentes. Ce qui fait qu’il y a plus d’hommes décideurs que des femmes.
Deux femmes et sept hommes, tous experts, il fallait faire un choix…
Je ne saurais vous dire pourquoi moi. Mais je savais que j’en étais capable. Mon rôle est de donner une direction a notre structure et une vision claire du futur. Nous projeté vers le développement de notre notre pays dans le domaine de la sécurité routière.
Voici ma vision…
Nous vivons actuellement une évolution caractéristique de l’insécurité routière en RDC qui me laisse sans voix. Lors d’une visite à Landau en Allemagne, ma tante me prenant par la main m’a poussé à courrir comme si on nous pourchassait en traversant la chaussée. Elle me répétait « cours vite, on risque de nous arrêter ». Mais moi, je ne comprenais pas pourquoi on m’arrêterai si je traverse la chaussée. Habituée à traverser n’importe où dans mon pays, pour moi c’était pratiquement normal de traverser là. Mais non, il fallait chercher là où il y avait un passage pour piéton…
Chaque congolais, aussi insignifiant qu’est le geste posé, apporte de l’incivisme sur la chaussée et par ricochet de l’insécurité. Nous sommes tous coupable de par la loi et de par l’éthique citoyenne. Nous froissons les normes et nous implémentons des situations dangereuses. Il suffit seulement de voir comment, à quel moment et où nous traversons ? comment nous nous comportons face à un enfant ou un vieillard qui traverse ? Comment nous roulons comme si on devrait être le seul à avoir la priorité ? Comment nous nous considérons au dessus de la loi en roulant à plus de 60 km/h en agglomération ? Etc…
Des milliers de personnes perdent leur vie sur nos routes au vu de tous et par nos miens. Sans l’aide ou l’appui des étranger ni avec leur armes. Mais avec notre ignorance et notre comportement.
Je me suis fixée le but de nous faire comprendre la responsabilité de tout un chacun dans l’augmentation de l’insécurité sur nos routes et de nous impliquer dans le processus de changement de mentalité et d’un système sûr de la sécurité routière.
Pour ce, nous, ANESR :
– Recyclons les conducteurs aux règles, à la signalisation et à l’éthique ;
– Eduquons les enfants sur les bonnes pratiques et réflexes en circulation routière ;
– Formons les professionnels et les non professionnels à la conduite défensive et économique, à la gestion des risques routiers, à la sensibilisation des enfants sur les risques routiers et les bons réflexes en circulation, à la gestion de la sécurité routière et tant d’autres ;
– Sensibilisation sur les ennemis du conducteur : l’excès de vitesse et la vitesse inadaptée, l’alcool, les stupéfiants, les médicaments, la distraction, la fatigue, la somnolence, les médicaments et aux différents facteurs des risques routiers ;
– Accompagnons les structures étatiques et non étatiques dans la recherche des solutions idoines pour lutter contre l’insécurité routière, dans l’audit de la sécurité routière et dans l’implémentation d’un système de gestion des risques routiers.
– Soutenons les victimes des accidents de la route en étant le porteur de leur voix plus haut.
J’appelle à l’engagement de tous dans cette lutte pour sauver des milliers de vies.
Joignez vous à nous en tant que partenaire et aux institutions étatiques pour lutter efficacement contre l’insécurité routière.