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Bientôt, les journées internationales de la Sécurité Routière au Travail


Du 22 au 26 mai 2023

Vous pouvez également vous préparer, voici ce que vous pouvez faire...

La sécurité routière au travail est une démarche de réflexion, d’action et d’amélioration continue qui oblige à faire preuve de patience. Il ne faut jamais considérer que c’est acquis et rester
toujours actif. En tant que gestionnaires, vous devez profiter de toutes les occasions et opportunités pour revenir sur le sujet. Dès qu’un accident survient, il ne manque pas de petits éléments à redire sur les risques routiers.

Elle doit faire naturellement partie des axes de mobilisation de l’entreprise qui s’investit à la fois en tant qu’assureur de la qualité de ses services auprès du grand public et en tant qu’employeur qui veille à la sécurité et santé de ses collaborateurs. Car relever sa performance en matière de santé et sécurité au travail, implique aussi la mise en place des mesures préventives, correctrices et coercitives en rapport aux risques routiers. Surtout si votre entreprise interagit avec le trafic routier en permanence.

La prévention du risque routier repose sur 4 enjeux ou 4 managements. Le premier concerne la gestion des déplacements, le deuxième le véhicule, le troisième les communications au volant et le dernier la compétence du travailleur qui va au-delà de la possession du permis de conduire. Mais cela ne suffit pas !

Il faut comprendre comment et pourquoi cela s’est produit pour porter des solutions efficaces.


Comprendre les causes des accidents de la route nécessite une collecte des données sur les accidents de la route (le niveau de récurrence, le nombre de victimes, les types de véhicules impliqués, les conditions météorologiques, les heures de la journée, les lieux où les accidents se produisent, etc) et une analyse approfondie de ces données, de l’infrastructure routière, des véhicules et des comportements des conducteurs pour identifier l’incidence, le niveau de gravité, les tendances et les schémas à suivre.

Tout ceci peut paraître complexe. Pour y arriver, il faudrait faire une démarche en 3 temps : information, accompagnement et contrôle. N’hésitez pas à demander l’apport des professionnels en la matière.

Que faire du 22 au 26 mai 2023 ?


En ce qui concerne les journées de la sécurité routière au travail, vous pouvez organiser des sessions de sensibilisation. Libre à vous d’imaginer le format de votre participation. L’essentiel est de participer… et de faire participer les conducteurs de façon ludique et interactive : Ateliers d’échange ou de formation, des diffusions sur les facteurs des risques routiers et quelque notion du code de la route, la charte de bonne conduite en circulation, la politique interne sur la sécurité routière, les autocollants, affiches, dépliants, etc.

Les facteurs des risques routiers sont nombreux, choisissez un sujet par jour


  • La vétusté mentale
  • L’alcool, la drogue et les médicaments
  • L’excès de vitesse et la vitesse inadaptée
  • La distraction
  • La somnolence
  • L’état physique et mentale
  • La vétusté du véhicule
  • La vétusté des routes
  • Les intempéries
  • L’erreur humaine

Besoin d’aide ? Écrivez nous ou appelez nous ici et nous vous donnerons plus d’informations et d’éléments explicatifs pour chaque facteur.

Consultez nos kits de sensibilisation

Consultez Axa prévention

Sécurité Routière : Véhicule sûr


Au delà de la sécurité active et passive


L’approche d’un système sûr de sécurité routière se matérialise lorsqu’au delà du comportement responsable des usagers de la route, les déplacements se font sur des routes sûres avec des moyens de déplacement sûrs roulant à une vitesse sûre.


Décennie d’action pour la sécurité routière 2021-2030

Le véhicule étant un moyen de déplacement, il devient sûr lorsqu’il est équipé d’une technologie capable d’une part de prévenir l’accident et d’éviter le danger (sécurité active) ; d’autre part de protéger les passagers et d’autres usagers de la route, d’absorber les chocs en cas d’accident et de limiter le risque des traumatismes graves (sécurité passive). Pour ce faire, les constructeurs d’automobiles ou des véhicules nom motorisés sont tenus à respecter certaines normes de sécurité. Bien que plusieurs types de solutions technologiques aient été proposées, elles ont été adoptés à différents degrés dans les pays et les
équipements intégrés dans les véhcules diffèrent d’un pays à l’autre aujourd’hui. C’est à dire, les véhicules sont produits avec différents équipements de sécurité selon la réglementation en place sur le marché destinataire. Certains n’intègrent
plus certains équipements de sécurité essentiels, et d’autres les enlèvent carrément.

Exemple du bus Sprinter en RD Congo. Affectés pour le transport en commun, l’intérieur est refait pour plus d’accueil.

  • Nombre de bancs : 8
  • Espace entre les bancs : Moins d’1 mètre
  • Nombre des passagers par banc : 4
  • Nombre total de passagers : 32 (dans un bus qui peut transporter au plus 10 passagers)
  • Habitacle sans dispositifs anti-choc
    • Bref, Il n’y a dans ces bus, ni confort, ni commodité. En cas de collision ou freinage brusque, les passagers risquent des fractures graves des pieds, des blessures graves au corps, de traumatismes crâniens graves qui peuvent conduire à la mort plusieurs personnes à bord.

Des accords de régementation des véhicules ont été élaborés par les Nations Unies pour aider les pays à fixer des règes et définir des normes de sécurté applicables tout au long de la durée de vie du véhicule. Les gouvernements doivent mettre en place à échéances régulières des dispositifs d’évaluation pour s’assurer que tous les véhicules, nouveaux ou en cours d’utisation, soient conformes à la régementation de base en matière de sûreté des véhicules.

Mesures recommandées par la décennie d’action pour la sécurité routière 2021-2023 dans le but d’assurer la sûreté des véhicules


1. Exiger des normes de sécurité harmonisées de haute qualité pour les véhicules motorisés nouveaux ou d’occasion et applicables à l’utisation de la ceinture de sécurité, des dispostifs de retenue pour enfants et des casques pour motocyclistes, notamment :

  • les normes reatives aux chocs frontaux et latéraux pour assurer la protection des occupants en cas d’accident générant un choc frontal ou latéral,
  • la centure de sécurité et son dispositf d’ancrage pour tous types de sièges, pour s’assurer que es ceintures de
    sécurité sont fixées dans les véhicules au moment de leur construction et de leur assemblage,
  • les points d’ancrage ISOFIX pour dispositifs de retenue d’enfants afin de s’assurer que ces dspositfs de retenue sont fixés directement au châssis du véhicule pour éviter tout mauvais usage,
  • le contrôle électronique de stabilité (ESP) pour éviter un dérapage et la perte de contrôle dans des cas de survirage ou de sous-virage,
  • le freinage d’urgence avancé (AEBS) pour réduire les collisions,
  • les normes de protection des piétons pour réduire la gravité d’un choc avec un véhicule motorisé,
  • les casques homologués pour motocyclistes conformes aux normes internationales harmonisées,
  • le système antibocage de roues (ABS) et l’obligation pour es motocyclistes de circuler de jour, phare allumé,
  • les limiteurs de vitesse ntelligents pour aider les conducteurs à respecter les limites de vitesse,
  • l’appel d’urgence eCall en cas d’accident (AECS) pour déclencher une intervention d’urgence grâce à un capteur intégré dans le véhicule.

2. S’assurer que des normes de sécurité harmonsées de haute qualité s’appiquent pendant toute la durée de vie du véhicule. Cela peut se faire, par exemple :

  • au moyen de systèmes obgatoires d’homologation et d’enregstrement pour les véhicules nouveaux ou d’occasion sur a base d’impératifs de sécurité établis et associés à des contrôes systématiques,
  • au moyen de régementations applicables aux importations et aux exportations de véhicules d’occason assorties de contrôles aux points d’entrée et de sortie et du contrôle technique obligatoire des véhicules à échéance régulière et,
  • par une demande accrue de véhicules plus sûrs, en encourageant la mise en place de nouveaux programmes
    indépendants d’évaluation des voitures.

À cet égard, le Ministère des Transports, Voies de Communication et Désenclavement doit prendre des mesures drastiques pour l’utilisation des véhicules plus sûrs sur nos routes, particulièrement ceux affectés au transport en commun.

Véhicules sûrs = Vies humaines sauvées

Expert Joël BONGAMBO

Code de la Route respecté égal des vies sauvées

Code de la Route respecté égal des vies sauvées

L’ignorance du code de la route par la majorité des usagers de la route est la raison majeur du non respect de la règlementation routière. Peu qui le connaissent ont difficile à le mettre en pratique à cause du comportement agressif qui s’est instauré sur la voie publique. D’où l’insécurité routière grandissante…


L’insécurité routière a un impact négatif sur l’Homme et son environnement.

L’homme qui est l’élément important dans la trilogie Homme-Véhicule-Route, est aussi celui qui subit plus des préjudices lors d’un accident de la route ou d’un incident routier. Le véhicule est remplaçable, la route est réhabilitable, mais l’homme peut subir des dégâts irréversible.

L’insécurité routière est un manque de sécurité des personnes et des biens sur la voie publique, avec les inquiétudes qui en résultent.

L’insécurité routière touche négativement les aspects socio-économique, sociopolitique et psychosocial de l’homme en terme de décès prématuré des personnes très importantes pour la stabilité de la famille, de la société ou d’une quelconque entité ; En terme des nombreux facteurs de stress lors de déplacement sur la voie publique (tracasseries, mélange de trafic…) ; De manque de mesures de répression pouvant contraindre au respect de règles de circulation ; De manque d’assistance en cas de blessure grave et de traumatisme apportant l’inaptitude ; De manque d’une politique nationale fournissant un cadre de base aux actions locales harmonisées ; De perte de bien de valeur ou de capital économique et humain ; Et tant d’autres…

L’insécurité routière a aussi un impact négatif significatif sur l’environnement, notamment en termes de pollution atmosphérique, de dégâts aux écosystèmes et de consommation de combustibles fossiles.

Tous ces problèmes peut avoir un impact négatif sur la qualité de vie et la santé des populations, en particulier des enfants, des personnes âgées et des personnes à mobilité réduite. D’où la résolution A/RES/64/255 des Nations Unies et différents instruments pour la Sécurité Routière.

Plan d’actions des Nations Unies, Décennie d’actions pour la Sécurité Routière 2011-2020 : 5 piliers de la sécurité routière

L’éducation de la Sécurité Routière doit être obligatoire à tout usager de la route…

Pour conduire un véhicule automobile, l’apprentissage doit se faire dans une auto-école ( Art 8:7 du Code de la Route)

Pourquoi seulement l’auto-école ?

L’auto-école est le seul établissement reconnu par la loi pour dispenser les enseignements théoriques et pratiques sur la conduite et le code de la route. Ceux qui ont appris dans le tas ont dérogé à cette règle de base. Raison pour laquelle leur conduite ne reflètent nullement le civisme routier, ni le respect des normes du code de la route. Ceux là sont considérés comme des chauffards ou des criminels au volant.

Comprenez avec moi que s’il faut faire passer nos « conducteurs » à un test, 80% y échoueront…

À simple vu, nous pouvons constater qu’il y a des règles de conduite qui échappent à nos automobilistes, telles que :

  • La Règle de courtoisie routière,
  • La règle de partage de la voie publique,
  • La règle du respect des bandes de circulation ;
  • Les règles d’arrêt et de stationnement ;
  • Les règles de priorité au carrefour ;
  • Les règles relatives au croisement et au dépassement;
  • Les règles de la conduite économique et défensive…

La liste n’est pas exhaustive

L’ignorance accrue de ses différentes règles de conduite et du code de la route par nos conducteurs, toute catégorie confondue, est à la base même des embouteillages monstres et des nombreuses accidents et incidents de trafic routier à Kinshasa et dans nos provinces.

Les conducteurs ne sont pas les seuls obligés à connaître le code de la route…

Dans certaines circonstances, les usagers vulnérables de la route tel que les piétons peuvent eux-mêmes être susceptibles de constituer un danger pour les autres.

La marche étant le mode de déplacement le plus utilisé, l’ignorance des règles de circulation chez un piéton est à la base du mélange de trafic routier, sans compter qu’il peut être réduit à l’hypovigilence à cause des situations psycho-socioéconomique qui sévi dans le pays. Pour un enfant et un aveugle par exemple, on peut y ajouter le manque de capacité de perception et d’appréciation du danger.

Quel est la responsabilité de l’État dans la lutte contre l’insécurité routière ?

Pour améliorer la prévention et la sécurité routière dans notre pays, l’État congolais par l’entremise du Ministère des Transports, Voies de Communication et Désenclavement, qui a parmis ses attributions la vulgarisation du code de la route congolais, mais aussi la charge de la prévention et sécurité routière. Il doit s’assurer par différents canaux que tous les usagers de la route aient une notion sur les règles de circulation, que les moyens de déplacement et les infrastructures utilisés soient sûrs, que l’appareil de répression soit efficace et que le système de prise en charge d’urgence et d’aide pour les accidentés soit effectif. Ceci passe par :

  • L’élaboration d’un programme national unique pour les auto- écoles de la RDC,
  • L’identification et la supression des auto-écoles pirates non agréé par l’état,
  • L’insertion dans l’enseignement au niveau maternelle, primaire et secondaire du code de la route et de la conduite défensive avec le concours du Ministère de L’Éducation. Ceci permettra à nos enfants d’avoir une notion sur les règles de circulation et un aperçu sur la sécurité routière afin d’affronter seul la voie publique,
  • Le renforcement des mesures pour l’obtention et de perte du permis de conduire pour toute catégorie confondue. pour lutter contre l’ insécurité routière, pour répondre,
  • L’insertion de l’alcootest et de la trousse de secours dans la liste des équipements obligatoire,
  • Le renforcement des mesures dissuasives et répressives par le renforcement de la loi pénale sur les questions des infractions routières, des préjudices corporelles et matérielles, du retrait du permis de conduire et par la mise en place des tribunaux compétents en la matière avec le concours du Ministère de la justice,
  • Le renforcement de capacités de la politice nationale, de la police de circulation routière en particulier,
  • La mise en place d’un système efficace d’intervention avec la collaboration des sapeurs pompiers routiers (Ministère de l’intérieur) et des services médicaux (Ministère de la santé),
  • La mise en place d’un audit de la sécurité routière sur les infrastructures routières existantes et un post évaluation sur les nouvelles,
  • La mise en œuvre des activités en rapport avec les cinq piliers de la sécurité routière définis dans la première Décennie d’Actions des Nations Unies pour la sécurité routière 2011 – 2020,
  • L’application de la résolution n’ 74/ 299 des nations unies proclamant la période 2021 – 2030 comme la deuxième Décennie d’Action pour la Sécurité Routière dont l’objectif est de réduire d’au moins à 50% le nombre des morts et des blessés sur les routes,
  • La fixation d’une vitesse maximale autour de certaines zones à forte concentration de la population avec les panneaux zones de vitesse limite à 40 km/h,
  • L’adhésion aux instruments africains pour la sécurité routière tel que la Charte de l’Union Africaine pour la Sécurité Routière,
  • Le plus important pour une meilleure intégration de tous dans le mécanisme de réforme, l’organisation des états généraux de la sécurité routière avec l’implication des experts africains en la matière et ceux des organismes internationaux qui interviennent dans ce domaine.

Proposer du concret implique une approche globale de la situation et non se contenter des quelques actions ponctuelles.

 

Connaître et Respecter son Code de la Route

Dans le cadre de la Semaine Internationale de la Courtoisie Routière qui a débuté le 18 mars pour prendre fin le 23 mars 2023, l’Association Nationale des Experts en Sécurité Routière et la Société Civile pour la Sécurité Routière sensibilise sur le respect du Code de la Route.

Dans les villes congolaises, la définition de la courtoisie routière a perdu son étendue dans la mesure où ce qui suscite beaucoup d’attention, ce sont avant tout les relations tendues entre les agents de la Police de Circulation Routière et les automobilistes.

Au sens propre, la courtoisie routière relève des relations de politesse entre conducteurs ou usagers de la route. Par politesse, nous sous attendons du respect. En effet, le respect de l’autre commence par le respect des règles qui régissent la société.

On ne peut être courtois sans respecter le code de la route, on ne peut respecter la loi sans la connaître. 


Connaître et respecter son code

La loi n°78/022 Portant nouveau code de la route, méconnue des usagers de la route (Piétons, Conducteurs et Passagers). Malheureusement, même ceux qui sont censés la faire respecter l’ignorent.

Nous observons chaque jour des violations graves des dispositions pertinentes du Code de la Route, une loi qui prévoit des mesures :
– Préventives des risques
– Coercitives
– Correctives…

Des mesures qui renferment un caractère contraignant et que tout usagers doit respecter. En savoir plus 

L’ignorance et le non respect du Code de la route sont les causes majeures :
– du désordre sur la voie publique ;
– des embouteillages réguliers sur nos différentes artères publiques ;
– des accidents de trafic routier.

Les actes récurrentes d’incivisme routier sont devenues, au fil du temps, permanentes avec une incidence sur le comportement des usagers de la route. Psychologiquement, le désordre sur la voie publique est devenu une seconde nature.

Voici le top 10 des comportements inciviques parmi tant d’autres qui gangrènent la circulation routière à Kinshasa :

1. Phénomène tia mutu :

C’est le fait d’insérer la zone de sécurité d’un autre véhicule sans lui faire connaître ses intentions au préalable et le poussant à freiner brusquement.


2. Excès de vitesse et vitesse inadaptée :

Lorsqu’aucun panneau impose la vitesse en agglomération ou en dehors de celle ci, la vitesse réglementaire est de 60 km/h en agglomération et 90km/h en dehors de l’agglomération. Hormis les cas exceptionnels, l’excès de vitesse est le fait de rouler au delà des vitesses réglementaires ou celles imposées par les panneaux de signalisation. Tandis que la vitesse inadaptée est le fait de ne pas modérer son allure dans un carrefour, fasse aux piétons traversant la route, à proximité des écoles riveraines, sur un sol glissant, mouiller ou comportant des nids de poules…


3. Phénomène « KO KAMBIKA » :

Pendant la circulation, l’intervalle obligatoire qui forme la zone de sécurité entre les véhicules est de 1 mètre. Entre le véhicule et l’être vivant l’intervalle est de 1,50 mètres. Ce phénomène consiste à s’approcher tout près de l’autre pour lui obliger de céder la voie.

4. Ivresse au volant :

C’est le fait de conduire en état d’ébriété. Il est interdit de prendre le volant avec un taux d’alcoolémie égal ou supérieur à 1g/litres de sang. Cela équivaut à 2 verres de 30cl de bière. Il est à noté que l’ivresse par les boissons alcoolisées dépend aussi de la capacité de chacun à supporter l’alcool. Cependant, il y a aussi l’ivresse dûe à la consommation de la drogue.

5. Phénomène ZUEZUE :

C’est le fait de couper le moteur en descendant d’une montagne ou sur une route plate pour réduire la consommation du carburant. Ce comportement empêche le conducteur d’agir instantanément face à un obstacle.

6. Distraction au volant :

C’est le fait de perdre une seconde de concentration au volant. La loi exige à tout conducteur de la concentration, de la prudence et de la conscience. Il y a plusieurs causes de distraction au volant entre autres la somnolence et l’utilisation du téléphone au volant.

7. Non respect des feux, de STOP et du sens interdit :

Brûler le feu rouge et ne pas respecter le feu jaune ou orange manque au respect du code de la route. Lorsque le feu est rouge, tout conducteur doit s’arrêter avant la ligne d’arrêt, sauf celui qui était déjà dans le carrefour, il doit l’évacuer le plus vite possible. Lorsque le feu est orange ou jaune, tout conducteur à plus d’un mètre de la ligne d’arrêt doit ralentir et s’arrêter tandis que celui qui sa distance d’arrêt ne lui permettra pas de s’arrêter avant la ligne d’arrêt doit continuer sa course pour éviter de d’arrêter après la ligne d’arrêt et d’encombrer le carrefour.

Le fait de ne pas marquer l’arrêt devant un panneau STOP manque au respect du code de la route. En effet, le panneau STOP est généralement placé sur la route qui débouche sur une route prioritaire. Cela implique que tout le conducteurs sur cette voie doivent céder le passage à tous ceux qui sont sur la voie prioritaire.

Le fait de prendre une route dans le sens interdit fait de vous un danger à la circulation.

8. L’oubli des clignotants :

Le clignotant est obligatoire sur tout véhicule. Les manqués constituent déjà une infraction. Le fait de ne pas l’utiliser lors d’un changement de bande ou lors d’un changement de direction empêche les autres usagers de connaître vos intentions comme le veut la loi.

9. Non respect de distance de sécurité :

C’est la distance obligatoire que doit laisser un véhicule avec celui qui le précède, sauf en cas d’embouteillage. Cette distance équivaut à la vitesse utilisée divisé par 10 multiplié par 2 sur une chaussée sèche et par 3 sur une chaussée mouillée. Souvent pour faire plus simple, il est recommandé de rouler en gardant visible les roues du véhicule qui vous précède sur la chaussée.

10. Non respect des passages pour piétons :

C’est un endroit sur la chaussée, marqué de plusieurs lignes parallèles, servant de zone de traverser pour les piétons. Il est interdit à un conducteur de continuer sa course lorsqu’un piéton, au bord du passage pour piétons, à l’intention de traverser ou si celui-ci est entrain de traverser. Il est aussi interdit de faire un dépassement à proximité d’un passage pour piétons, encore moins de s’y arrêter ou d’effectuer une manœuvre.

Il est impérieux de repenser la politique d’enseignement sur la conduite automobile et du code de la route ainsi que celle de l’applicabilité de la dite loi.

code de la route Respecté = Une vie sauvée.

ANESR

Par l’expert Joël BONGAMBO et l’experte Chave MFUENI

Semaine internationale de la courtoisie au volant

25ème édition du 18 au 23 mars 2023

Elle a été lancée comme simple « journée » par une association créée en septembre 2001, l’AFPC (Association Française de Prévention des Comportements au volant).

Elle est une réponse à la vétusté mentale, un phénomène inquiétant qui accroît l’incivilité des usagers de la route. Nombreux sont ces personnes dites « civilisées » qui deviennent de véritables mufles dés qu’ils montent dans leur véhicule automobile…

La journée de la courtoisie au volant devrait rassembler des acteurs et partenaires soucieux d’améliorer le comportement des Congolais sur la route. Elle a pour objectif d’informer et de sensibiliser les conducteurs, piétons, cyclistes et motards aux comportements de conduite à risques et d’instaurer une meilleure cohabitation entre les différents usagers.

Depuis 2008, la journée de la courtoisie au volant est devenue une semaine entière et, en 2023, pour la 25ème édition, les dates retenues vont du 18 au 23 mars.

La courtoisie au volant, c’est tous les jours et pas seulement un jour dans l’année.

Sécurité routière

UN COMPORTEMENT COURTOIS ENCOURAGE LA COURTOISIE

Comme une étude menée sur 9.000 conducteurs dans 15 pays d’Europe par le Groupe Dunlop Goodyear et l’école London School of Economics démontre qu’un simple geste d’agressivité peut déclencher une succession d’évènements qui créent un climat stressant et plus dangereux sur la route.

DES GESTES AFIN D’APPLIQUER LA COURTOISIE AU VOLANT, EN VÉLO ET ÉGALEMENT EN TANT QUE PIÉTON

Le maintien de la distance :

En tant qu’automobiliste, sachez maintenir une distance de sécurité suffisante entre vous et le véhicule que vous suivez. Cela rallongera votre temps de réaction si vous deviez freiner, en cas de danger immédiat. Et cela aura l’avantage de diminuer les risques d’accident tels que les nombreux carambolages qui sont la conséquence directe de la mauvaise application de cette règle.

En tant que deux et trois roues en général, en plus de la distance de sécurité, ne vous frottez pas de trop près aux voitures. Un petit coup de volant ou un changement brusque de direction de la part d’un conducteur indélicat, c’est l’accident.

Manœuvres effectuées :

En tant qu’automobiliste, signalez avec anticipation vos manœuvres (clignotants indispensables). La route n’est pas votre propriété. Vos intentions doivent être lisibles et compréhensibles par tous pour un degré de sécurité satisfaisant. Faites attention aux usagers particulièrement vulnérables : personnes à vélo, à moto, piétons de tous âges. Noter que les piétons ont la priorité lors de la traversée.

En tant que deux et trois roues, ne barrez jamais la route à un véhicule. Sachez attendre en plaçant une de vos jambes à terre.

En tant que piétons, garder vous de couper la route à un véhicule qui effectue une manœuvre. Attendre quelques secondes ne vous tuera pas.

Respect de la signalisation :

En tant qu’automobiliste, soyez attentif aux injonctions de l’agent qualifié et aux feux de signalisation indiquant aux piétons de traverser ou lorsque le feu est rouge pour vous.  L’inattention et la distraction pourraient vous amener à négliger leur droit. Soyez attentifs aux passages pour piétons et aux panneaux de priorité. Veillez bien à les respecter.

En tant que piéton, laissez l’imprudence de côté, lorsque vous traversez la chaussée. Attendez que le feu soit rouge pour emprunter le passage pour piétons. Chacun son tour.

Langage verbal, les signaux lumineux et sonores

En tant qu’automobiliste, n’interpellez jamais d’un ton agressif ou colérique quelqu’un qui vous aurait rongé votre droit de priorité. Et veuillez modérer votre irrépressible envie de klaxonner pour signaler à un conducteur moins prompt que vous que cela fait 2 secondes et 59 centièmes que le feu est passé au vert. Ou encore à un piétons de faire vite lorsqu’il traverse en lui mettant la pression avec des klaxons, appels des phares, refus de ralentir, etc ; le pousser à courir sur la chaussée. Là courtoisie c’est aussi ÇA !!!

Langage corporel :

En tant qu’automobiliste, si l’on vous cède la priorité, ou une place de stationnement un signe de la main est toujours de bon aloi.

En tant que piéton, lorsqu’un véhicule s’arrête pour vous donner la priorité de passage, un geste de remerciement de la main et un sourire en prime ne seront jamais de trop même si ce n’est pas obligatoire.

En tant que deux roues, vos bras sont vos atouts majeurs pour signaler les directions que vous souhaitez prendre. Ceux qui pratiquent la route ne doivent pas deviner votre itinéraire, sachez rendre à tous la conduite plus facile.

Gardez votre calme…

Embouteillages, déviations, travaux, etc… La route est un espace social commun, soumis à beaucoup d’imprévus. Vous n’arriverez pas plus vite et à temps en perdant la maîtrise de vous-même et de votre voiture. Il est important d’être patient et d’éviter les effets entonnoir ou tunnel par le fait d’emprunter le sens inverse. Éviter d’emprunter le trottoir au risques d’augmenter les risques pour les piétons aussi.

Stationnement : ne stationnez pas sur les places susceptibles de gêner la circulation. Respectez les interdictions de stationner et d’arrêt.

PRÉPARER LES ENFANTS À LA SÉCURITÉ À PIEDS, À LA SÉCURITÉ ROUTIÈRE.

Dans le programme ROAD4CHILDREN, les enfants pourront apprendre à travers des activités en classe, des impressions, des jeux, des informations et des scénarios pédagogiques. Devenez partenaire de ce programme !

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La courtoisie veut dire s’armer de la plus grande patience et être sécuritaire au volant, au guidon et à pied.

Être courtois, c’est avant tout respecter la sécurité et la différence d’autrui.

Sécurité Routière
VÉHICULE À L’ARRÊT

Aujourd’hui, nous allons parlé de l’expression :

VÉHICULE À L’ARRÊT


C’est un véhicule, ne participant plus à la circulation, est rangé à côté ou au bord de la chaussée par la volonté de son conducteur pour embarquer ou debarquer des personnes ou des bien.


Le véhicule ne reste à l’arrêt que le temps strictement nécessaire aux opérations de transfert de bien ou des personnes.
Au-dela, il devient automatiquement un véhicule en stationnement.

Par l’expert Dacko Lungila

La différence entre un véhicule en stationnement, un véhicule arrêté et un véhicule immobilisé :
1- Véhicule en stationnement est un véhicule ne participant plus à la circulation, rangé au bord de la chaussée par la volonté de son conducteur pour d’autres raisons que l’embarquement ou le débarquement des personnes ou des biens, et qui y reste au-delà du temps nécessaire à ces opérations.


NB : Que le moteur tourne ou non, que le conducteur soit resté au volant n’y change rien.


2- Véhicule arrêté est un véhicule qui participe toujours à la circulation, mais est momentanément stoppé pour une raison indépendante de son conducteur.
Par exemple, un embouteillage, le feu rouge, un injonction de l’agent qualifié ou encore lors d’un « céder le passage » à un autre conducteur.


3- Véhicule immobilisé est un véhicule qui ne participe plus à la circulation et est incapable d’encore se déplacer pour des raisons indépendantes de la volonté du conducteur.
Par exemple – une panne ou un accident.

Journée Mondiale du Souvenir des Victimes de la Route

Cette journée fait partie des célébrations décrétées par l’ONU, qui invite, depuis 2005, « Les États Membres et la communauté internationale à célébrer chaque année, le troisième dimanche de novembre, la Journée mondiale du souvenir des victimes de la circulation routière, en hommage aux victimes des accidents de la route. » (extrait de la résolution RES/60/5 du 1er décembre 2005).

Cette Journée mondiale est depuis lors commémorée dans certains pays, dont la République Démocratique du Congo. Même si elle reste peu relayée dans les grands médias, elle reste un évènement important pour attirer l’attention du grand public sur l’ampleur des dégâts causés par les accidents de la route, aussi bien matériels que corporels et émotionnels. Elle permet de plaidoyer pour la justice et aux services de secours et de soutien adéquats.

Les méandres de la circulation routière à Kinshasa

Les méandres de la circulation routière à KINSHASA, imposent des mesures idoines axées sur quatre dimensions à savoir :
dimensions politiques (Mesures législatives), dimensions techniques (Mesures préventives), dimensions sécurité (Mesures dissuasives) et dimensions sanitaires (Mesures coercitives).

Nous citons notamment :

  • L’incivisme récurrent de toutes catégories des conducteurs ;
  • Les embouteillages monstres et réguliers ;
  • Les accidents de trafic routier fréquents sur nos routes ;
  • La vétusté des véhicules en circulation ;
  • La tracasserie policière et des agents de certaines administrations ;
  • Les marchés pirates sur les routes pour automobiles ;
  • L’absence de la signalétique routière.

Tous ces maux sus-evoqués qui exposent les usagers de la route au risque d’accident exigent une politique de la sécurité routière axée autour des mesures dimensionnelles que nous venons d’évoquer.

ANESR ensemble avec la Société Civile pour la Sécurité Routière sommes prêt à accompagner le gouvernement dans cette lourde tâche.

par l’Expert Joël Bongambo

Les méandres de la circulation routière à Kinshasa

Les méandres de la circulation routière à KINSHASA, imposent des mesures idoines axées sur quatre dimensions à savoir :
dimensions politiques (Mesures législatives), dimensions techniques (Mesures préventives), dimensions sécurité (Mesures dissuasives) et dimensions sanitaires (Mesures coercitives).

Nous citons notamment :

– L’incivisme récurrent de toutes catégories des conducteurs ;
– Les embouteillages monstres et réguliers ;
– Les accidents de trafic routier fréquents sur nos routes ;
– La vétusté des véhicules en circulation ;
– La tracasserie policière et des agents de certaines administrations ;
– Les marchés pirates sur les routes pour automobiles ;
– L’absence de la signalétique routière.

Tous ces maux sus-evoqués qui exposent les usagers de la route au risque d’accident exigent une politique de la sécurité routière axée autour des mesures dimensionnelles que nous venons d’évoquer.

Par l’Expert Joël Bongambo

Semaine internationale de la sécurité routière

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URGENT ! Permis de conduire

Nous devons déjà songer à ce qu’on appelle actuellement le « permis nouvelle génération« .


L’utilisation grandissante de la boîte automatique a réduit sensiblement le temps de formation pour la conduite automobile car elle rend la conduite beaucoup plus simple. Aussi, conduire sans manipuler le levier de vitesse et la pédale d’embrayage rend plus sûre la sécurité routière.


Nous devons donc tenir compte de cette nouvelle donne dans la délivrance du nouveau permis de conduire. Comme partout ailleurs, c’est bien déterminé. Si vous avez appris à conduire avec la boîte manuelle, vous êtes aussi obligé d’apprendre la boîte automatique avant de conduire ce type de véhicule et cela est bien spécifié dans chaque permis de conduire.

L’apprentissage de tout type de véhicule est obligatoire selon l’esprit de l’art 8:7 de la loi n’78/022. Nous soutenons cette démarche consistant à ajouter dans le programme théorique et pratique des auto-écoles les modules explicites de la conduite d’un véhicule a boîte automatique et qu’au niveau du Ministère de Transport qu’on puisse le spécifier par une inscription sur le permis de conduire indiquant la boîte automatique ou manuelle.

Experts Dacko Lungila et Joël Bongambo de la DTT

Merci chers experts pour cette belle réflexion.

VULGARISATION DU CODE DE LA ROUTE

Pour améliorer la sécurité routière dans notre pays, les autorités administratives (Secrétariat du Ministère des Transports, Voies de Communication et Désenclavement) doivent s’investir dans la formation des conducteurs automobiles qui représentent un domaine d’action essentiel dans sa missions par l’instauration d’un programme national de formation des conducteurs automobiles.


L’homme est l’élément important dans la trilogie : Homme, Véhicule, Route.
Cela entraîne l’éducation de la sécurité routière dès l’âge de la maternelle dans le cadre de la sensibilisation et la vulgarisation de la loi portant nouveau code de la route qui est l’une des missions du Ministère des Transports, Voies de Communication et Désenclavement. Ceci pourra aidé nos enfants à savoir circuler seuls sur la voie publique.


Nous avons souvent chez nous une mauvaise approche des problèmes en mettant la charrue avant les bêtes. Faisons autrement.


Expert en matière de circulation et sécurité routière de la Direction Transport Terrestre.