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Appel à propositions 2023 du Fonds des Nations Unies pour la Sécurité Routière

Depuis le 06 février dernier, le Fonds des Nations Unies pour la Sécurité Routière a lancé l’appel à proposition visant à réduire le nombre de décès sur les routes. Il invite les organisations participantes éligibles à soumettre leurs projets jusqu’au 03 avril 2023.

L’UNRSF a déjà lancé quatre appels à propositions à ce jour. Il soutient actuellement 36 projets, couvrant 5 régions dans 46 pays, mettant en valeur l’impact des partenariats conjoints entre l’ONU et un éventail de parties prenantes. Pour cette année, le Fonds des Nations Unies pour la Sécurité Routière offre un versement total de 4 millions de dollars USD aux projets qui seront approuvés. La durée des projets soumis peut aller jusqu’à un maximum de trois ans.

Les gouvernements, les organisations internationales, les ONG, les instituts de recherche et le secteur privé intéressés par un partenariat avec les organisations participantes reconnues par les Nations Unies pour participer à la préparation des notes conceptuelles des projets à soumettre sont invités à consulter les stratégies d’engagement de l’organisation participante de son choix ici

Les projets à soumettre doivent répondre aux priorités suivantes :

  • Projets avec plusieurs organisations participantes joignant leur expertise et soumettant une proposition.
  • Projets soutenant une approche régionale (multi-pays) pour relever les défis communs.
  • Projets avec une considération explicite complémentaire aux ODD.
  • Projets soutenant le pilier 3 sur la sécurité des véhicules et/ou le pilier 5 sur les soins post-accident.

Consultez les stratégies d’engagement de l’UNICEF (anglais)


Code de la Route respecté égal des vies sauvées

Code de la Route respecté égal des vies sauvées

L’ignorance du code de la route par la majorité des usagers de la route est la raison majeur du non respect de la règlementation routière. Peu qui le connaissent ont difficile à le mettre en pratique à cause du comportement agressif qui s’est instauré sur la voie publique. D’où l’insécurité routière grandissante…


L’insécurité routière a un impact négatif sur l’Homme et son environnement.

L’homme qui est l’élément important dans la trilogie Homme-Véhicule-Route, est aussi celui qui subit plus des préjudices lors d’un accident de la route ou d’un incident routier. Le véhicule est remplaçable, la route est réhabilitable, mais l’homme peut subir des dégâts irréversible.

L’insécurité routière est un manque de sécurité des personnes et des biens sur la voie publique, avec les inquiétudes qui en résultent.

L’insécurité routière touche négativement les aspects socio-économique, sociopolitique et psychosocial de l’homme en terme de décès prématuré des personnes très importantes pour la stabilité de la famille, de la société ou d’une quelconque entité ; En terme des nombreux facteurs de stress lors de déplacement sur la voie publique (tracasseries, mélange de trafic…) ; De manque de mesures de répression pouvant contraindre au respect de règles de circulation ; De manque d’assistance en cas de blessure grave et de traumatisme apportant l’inaptitude ; De manque d’une politique nationale fournissant un cadre de base aux actions locales harmonisées ; De perte de bien de valeur ou de capital économique et humain ; Et tant d’autres…

L’insécurité routière a aussi un impact négatif significatif sur l’environnement, notamment en termes de pollution atmosphérique, de dégâts aux écosystèmes et de consommation de combustibles fossiles.

Tous ces problèmes peut avoir un impact négatif sur la qualité de vie et la santé des populations, en particulier des enfants, des personnes âgées et des personnes à mobilité réduite. D’où la résolution A/RES/64/255 des Nations Unies et différents instruments pour la Sécurité Routière.

Plan d’actions des Nations Unies, Décennie d’actions pour la Sécurité Routière 2011-2020 : 5 piliers de la sécurité routière

L’éducation de la Sécurité Routière doit être obligatoire à tout usager de la route…

Pour conduire un véhicule automobile, l’apprentissage doit se faire dans une auto-école ( Art 8:7 du Code de la Route)

Pourquoi seulement l’auto-école ?

L’auto-école est le seul établissement reconnu par la loi pour dispenser les enseignements théoriques et pratiques sur la conduite et le code de la route. Ceux qui ont appris dans le tas ont dérogé à cette règle de base. Raison pour laquelle leur conduite ne reflètent nullement le civisme routier, ni le respect des normes du code de la route. Ceux là sont considérés comme des chauffards ou des criminels au volant.

Comprenez avec moi que s’il faut faire passer nos « conducteurs » à un test, 80% y échoueront…

À simple vu, nous pouvons constater qu’il y a des règles de conduite qui échappent à nos automobilistes, telles que :

  • La Règle de courtoisie routière,
  • La règle de partage de la voie publique,
  • La règle du respect des bandes de circulation ;
  • Les règles d’arrêt et de stationnement ;
  • Les règles de priorité au carrefour ;
  • Les règles relatives au croisement et au dépassement;
  • Les règles de la conduite économique et défensive…

La liste n’est pas exhaustive

L’ignorance accrue de ses différentes règles de conduite et du code de la route par nos conducteurs, toute catégorie confondue, est à la base même des embouteillages monstres et des nombreuses accidents et incidents de trafic routier à Kinshasa et dans nos provinces.

Les conducteurs ne sont pas les seuls obligés à connaître le code de la route…

Dans certaines circonstances, les usagers vulnérables de la route tel que les piétons peuvent eux-mêmes être susceptibles de constituer un danger pour les autres.

La marche étant le mode de déplacement le plus utilisé, l’ignorance des règles de circulation chez un piéton est à la base du mélange de trafic routier, sans compter qu’il peut être réduit à l’hypovigilence à cause des situations psycho-socioéconomique qui sévi dans le pays. Pour un enfant et un aveugle par exemple, on peut y ajouter le manque de capacité de perception et d’appréciation du danger.

Quel est la responsabilité de l’État dans la lutte contre l’insécurité routière ?

Pour améliorer la prévention et la sécurité routière dans notre pays, l’État congolais par l’entremise du Ministère des Transports, Voies de Communication et Désenclavement, qui a parmis ses attributions la vulgarisation du code de la route congolais, mais aussi la charge de la prévention et sécurité routière. Il doit s’assurer par différents canaux que tous les usagers de la route aient une notion sur les règles de circulation, que les moyens de déplacement et les infrastructures utilisés soient sûrs, que l’appareil de répression soit efficace et que le système de prise en charge d’urgence et d’aide pour les accidentés soit effectif. Ceci passe par :

  • L’élaboration d’un programme national unique pour les auto- écoles de la RDC,
  • L’identification et la supression des auto-écoles pirates non agréé par l’état,
  • L’insertion dans l’enseignement au niveau maternelle, primaire et secondaire du code de la route et de la conduite défensive avec le concours du Ministère de L’Éducation. Ceci permettra à nos enfants d’avoir une notion sur les règles de circulation et un aperçu sur la sécurité routière afin d’affronter seul la voie publique,
  • Le renforcement des mesures pour l’obtention et de perte du permis de conduire pour toute catégorie confondue. pour lutter contre l’ insécurité routière, pour répondre,
  • L’insertion de l’alcootest et de la trousse de secours dans la liste des équipements obligatoire,
  • Le renforcement des mesures dissuasives et répressives par le renforcement de la loi pénale sur les questions des infractions routières, des préjudices corporelles et matérielles, du retrait du permis de conduire et par la mise en place des tribunaux compétents en la matière avec le concours du Ministère de la justice,
  • Le renforcement de capacités de la politice nationale, de la police de circulation routière en particulier,
  • La mise en place d’un système efficace d’intervention avec la collaboration des sapeurs pompiers routiers (Ministère de l’intérieur) et des services médicaux (Ministère de la santé),
  • La mise en place d’un audit de la sécurité routière sur les infrastructures routières existantes et un post évaluation sur les nouvelles,
  • La mise en œuvre des activités en rapport avec les cinq piliers de la sécurité routière définis dans la première Décennie d’Actions des Nations Unies pour la sécurité routière 2011 – 2020,
  • L’application de la résolution n’ 74/ 299 des nations unies proclamant la période 2021 – 2030 comme la deuxième Décennie d’Action pour la Sécurité Routière dont l’objectif est de réduire d’au moins à 50% le nombre des morts et des blessés sur les routes,
  • La fixation d’une vitesse maximale autour de certaines zones à forte concentration de la population avec les panneaux zones de vitesse limite à 40 km/h,
  • L’adhésion aux instruments africains pour la sécurité routière tel que la Charte de l’Union Africaine pour la Sécurité Routière,
  • Le plus important pour une meilleure intégration de tous dans le mécanisme de réforme, l’organisation des états généraux de la sécurité routière avec l’implication des experts africains en la matière et ceux des organismes internationaux qui interviennent dans ce domaine.

Proposer du concret implique une approche globale de la situation et non se contenter des quelques actions ponctuelles.

 

Connaître et Respecter son Code de la Route

Dans le cadre de la Semaine Internationale de la Courtoisie Routière qui a débuté le 18 mars pour prendre fin le 23 mars 2023, l’Association Nationale des Experts en Sécurité Routière et la Société Civile pour la Sécurité Routière sensibilise sur le respect du Code de la Route.

Dans les villes congolaises, la définition de la courtoisie routière a perdu son étendue dans la mesure où ce qui suscite beaucoup d’attention, ce sont avant tout les relations tendues entre les agents de la Police de Circulation Routière et les automobilistes.

Au sens propre, la courtoisie routière relève des relations de politesse entre conducteurs ou usagers de la route. Par politesse, nous sous attendons du respect. En effet, le respect de l’autre commence par le respect des règles qui régissent la société.

On ne peut être courtois sans respecter le code de la route, on ne peut respecter la loi sans la connaître. 


Connaître et respecter son code

La loi n°78/022 Portant nouveau code de la route, méconnue des usagers de la route (Piétons, Conducteurs et Passagers). Malheureusement, même ceux qui sont censés la faire respecter l’ignorent.

Nous observons chaque jour des violations graves des dispositions pertinentes du Code de la Route, une loi qui prévoit des mesures :
– Préventives des risques
– Coercitives
– Correctives…

Des mesures qui renferment un caractère contraignant et que tout usagers doit respecter. En savoir plus 

L’ignorance et le non respect du Code de la route sont les causes majeures :
– du désordre sur la voie publique ;
– des embouteillages réguliers sur nos différentes artères publiques ;
– des accidents de trafic routier.

Les actes récurrentes d’incivisme routier sont devenues, au fil du temps, permanentes avec une incidence sur le comportement des usagers de la route. Psychologiquement, le désordre sur la voie publique est devenu une seconde nature.

Voici le top 10 des comportements inciviques parmi tant d’autres qui gangrènent la circulation routière à Kinshasa :

1. Phénomène tia mutu :

C’est le fait d’insérer la zone de sécurité d’un autre véhicule sans lui faire connaître ses intentions au préalable et le poussant à freiner brusquement.


2. Excès de vitesse et vitesse inadaptée :

Lorsqu’aucun panneau impose la vitesse en agglomération ou en dehors de celle ci, la vitesse réglementaire est de 60 km/h en agglomération et 90km/h en dehors de l’agglomération. Hormis les cas exceptionnels, l’excès de vitesse est le fait de rouler au delà des vitesses réglementaires ou celles imposées par les panneaux de signalisation. Tandis que la vitesse inadaptée est le fait de ne pas modérer son allure dans un carrefour, fasse aux piétons traversant la route, à proximité des écoles riveraines, sur un sol glissant, mouiller ou comportant des nids de poules…


3. Phénomène « KO KAMBIKA » :

Pendant la circulation, l’intervalle obligatoire qui forme la zone de sécurité entre les véhicules est de 1 mètre. Entre le véhicule et l’être vivant l’intervalle est de 1,50 mètres. Ce phénomène consiste à s’approcher tout près de l’autre pour lui obliger de céder la voie.

4. Ivresse au volant :

C’est le fait de conduire en état d’ébriété. Il est interdit de prendre le volant avec un taux d’alcoolémie égal ou supérieur à 1g/litres de sang. Cela équivaut à 2 verres de 30cl de bière. Il est à noté que l’ivresse par les boissons alcoolisées dépend aussi de la capacité de chacun à supporter l’alcool. Cependant, il y a aussi l’ivresse dûe à la consommation de la drogue.

5. Phénomène ZUEZUE :

C’est le fait de couper le moteur en descendant d’une montagne ou sur une route plate pour réduire la consommation du carburant. Ce comportement empêche le conducteur d’agir instantanément face à un obstacle.

6. Distraction au volant :

C’est le fait de perdre une seconde de concentration au volant. La loi exige à tout conducteur de la concentration, de la prudence et de la conscience. Il y a plusieurs causes de distraction au volant entre autres la somnolence et l’utilisation du téléphone au volant.

7. Non respect des feux, de STOP et du sens interdit :

Brûler le feu rouge et ne pas respecter le feu jaune ou orange manque au respect du code de la route. Lorsque le feu est rouge, tout conducteur doit s’arrêter avant la ligne d’arrêt, sauf celui qui était déjà dans le carrefour, il doit l’évacuer le plus vite possible. Lorsque le feu est orange ou jaune, tout conducteur à plus d’un mètre de la ligne d’arrêt doit ralentir et s’arrêter tandis que celui qui sa distance d’arrêt ne lui permettra pas de s’arrêter avant la ligne d’arrêt doit continuer sa course pour éviter de d’arrêter après la ligne d’arrêt et d’encombrer le carrefour.

Le fait de ne pas marquer l’arrêt devant un panneau STOP manque au respect du code de la route. En effet, le panneau STOP est généralement placé sur la route qui débouche sur une route prioritaire. Cela implique que tout le conducteurs sur cette voie doivent céder le passage à tous ceux qui sont sur la voie prioritaire.

Le fait de prendre une route dans le sens interdit fait de vous un danger à la circulation.

8. L’oubli des clignotants :

Le clignotant est obligatoire sur tout véhicule. Les manqués constituent déjà une infraction. Le fait de ne pas l’utiliser lors d’un changement de bande ou lors d’un changement de direction empêche les autres usagers de connaître vos intentions comme le veut la loi.

9. Non respect de distance de sécurité :

C’est la distance obligatoire que doit laisser un véhicule avec celui qui le précède, sauf en cas d’embouteillage. Cette distance équivaut à la vitesse utilisée divisé par 10 multiplié par 2 sur une chaussée sèche et par 3 sur une chaussée mouillée. Souvent pour faire plus simple, il est recommandé de rouler en gardant visible les roues du véhicule qui vous précède sur la chaussée.

10. Non respect des passages pour piétons :

C’est un endroit sur la chaussée, marqué de plusieurs lignes parallèles, servant de zone de traverser pour les piétons. Il est interdit à un conducteur de continuer sa course lorsqu’un piéton, au bord du passage pour piétons, à l’intention de traverser ou si celui-ci est entrain de traverser. Il est aussi interdit de faire un dépassement à proximité d’un passage pour piétons, encore moins de s’y arrêter ou d’effectuer une manœuvre.

Il est impérieux de repenser la politique d’enseignement sur la conduite automobile et du code de la route ainsi que celle de l’applicabilité de la dite loi.

code de la route Respecté = Une vie sauvée.

ANESR

Par l’expert Joël BONGAMBO et l’experte Chave MFUENI

Semaine internationale de la courtoisie au volant

25ème édition du 18 au 23 mars 2023

Elle a été lancée comme simple « journée » par une association créée en septembre 2001, l’AFPC (Association Française de Prévention des Comportements au volant).

Elle est une réponse à la vétusté mentale, un phénomène inquiétant qui accroît l’incivilité des usagers de la route. Nombreux sont ces personnes dites « civilisées » qui deviennent de véritables mufles dés qu’ils montent dans leur véhicule automobile…

La journée de la courtoisie au volant devrait rassembler des acteurs et partenaires soucieux d’améliorer le comportement des Congolais sur la route. Elle a pour objectif d’informer et de sensibiliser les conducteurs, piétons, cyclistes et motards aux comportements de conduite à risques et d’instaurer une meilleure cohabitation entre les différents usagers.

Depuis 2008, la journée de la courtoisie au volant est devenue une semaine entière et, en 2023, pour la 25ème édition, les dates retenues vont du 18 au 23 mars.

La courtoisie au volant, c’est tous les jours et pas seulement un jour dans l’année.

Sécurité routière

UN COMPORTEMENT COURTOIS ENCOURAGE LA COURTOISIE

Comme une étude menée sur 9.000 conducteurs dans 15 pays d’Europe par le Groupe Dunlop Goodyear et l’école London School of Economics démontre qu’un simple geste d’agressivité peut déclencher une succession d’évènements qui créent un climat stressant et plus dangereux sur la route.

DES GESTES AFIN D’APPLIQUER LA COURTOISIE AU VOLANT, EN VÉLO ET ÉGALEMENT EN TANT QUE PIÉTON

Le maintien de la distance :

En tant qu’automobiliste, sachez maintenir une distance de sécurité suffisante entre vous et le véhicule que vous suivez. Cela rallongera votre temps de réaction si vous deviez freiner, en cas de danger immédiat. Et cela aura l’avantage de diminuer les risques d’accident tels que les nombreux carambolages qui sont la conséquence directe de la mauvaise application de cette règle.

En tant que deux et trois roues en général, en plus de la distance de sécurité, ne vous frottez pas de trop près aux voitures. Un petit coup de volant ou un changement brusque de direction de la part d’un conducteur indélicat, c’est l’accident.

Manœuvres effectuées :

En tant qu’automobiliste, signalez avec anticipation vos manœuvres (clignotants indispensables). La route n’est pas votre propriété. Vos intentions doivent être lisibles et compréhensibles par tous pour un degré de sécurité satisfaisant. Faites attention aux usagers particulièrement vulnérables : personnes à vélo, à moto, piétons de tous âges. Noter que les piétons ont la priorité lors de la traversée.

En tant que deux et trois roues, ne barrez jamais la route à un véhicule. Sachez attendre en plaçant une de vos jambes à terre.

En tant que piétons, garder vous de couper la route à un véhicule qui effectue une manœuvre. Attendre quelques secondes ne vous tuera pas.

Respect de la signalisation :

En tant qu’automobiliste, soyez attentif aux injonctions de l’agent qualifié et aux feux de signalisation indiquant aux piétons de traverser ou lorsque le feu est rouge pour vous.  L’inattention et la distraction pourraient vous amener à négliger leur droit. Soyez attentifs aux passages pour piétons et aux panneaux de priorité. Veillez bien à les respecter.

En tant que piéton, laissez l’imprudence de côté, lorsque vous traversez la chaussée. Attendez que le feu soit rouge pour emprunter le passage pour piétons. Chacun son tour.

Langage verbal, les signaux lumineux et sonores

En tant qu’automobiliste, n’interpellez jamais d’un ton agressif ou colérique quelqu’un qui vous aurait rongé votre droit de priorité. Et veuillez modérer votre irrépressible envie de klaxonner pour signaler à un conducteur moins prompt que vous que cela fait 2 secondes et 59 centièmes que le feu est passé au vert. Ou encore à un piétons de faire vite lorsqu’il traverse en lui mettant la pression avec des klaxons, appels des phares, refus de ralentir, etc ; le pousser à courir sur la chaussée. Là courtoisie c’est aussi ÇA !!!

Langage corporel :

En tant qu’automobiliste, si l’on vous cède la priorité, ou une place de stationnement un signe de la main est toujours de bon aloi.

En tant que piéton, lorsqu’un véhicule s’arrête pour vous donner la priorité de passage, un geste de remerciement de la main et un sourire en prime ne seront jamais de trop même si ce n’est pas obligatoire.

En tant que deux roues, vos bras sont vos atouts majeurs pour signaler les directions que vous souhaitez prendre. Ceux qui pratiquent la route ne doivent pas deviner votre itinéraire, sachez rendre à tous la conduite plus facile.

Gardez votre calme…

Embouteillages, déviations, travaux, etc… La route est un espace social commun, soumis à beaucoup d’imprévus. Vous n’arriverez pas plus vite et à temps en perdant la maîtrise de vous-même et de votre voiture. Il est important d’être patient et d’éviter les effets entonnoir ou tunnel par le fait d’emprunter le sens inverse. Éviter d’emprunter le trottoir au risques d’augmenter les risques pour les piétons aussi.

Stationnement : ne stationnez pas sur les places susceptibles de gêner la circulation. Respectez les interdictions de stationner et d’arrêt.

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La courtoisie veut dire s’armer de la plus grande patience et être sécuritaire au volant, au guidon et à pied.

Être courtois, c’est avant tout respecter la sécurité et la différence d’autrui.

Sécurité Routière
Je m’engage

POUR TOUS !

Devenir « Combattants de la sécurité routière » est un choix noble et judicieux. Sauver des vies étant un devoir civique, nous pouvons le faire de plusieurs manières, et sur la route nous sommes parmis les acteurs en assurant la sécurité des usagers de la route.

Ensemble, travaillons et luttons pour des :

  • Routes sûres ;
  • Usagers de la route sûrs ;
  • Véhicules sûrs.

Rejoins l’équipe des combattants de la sécurité routière en devenant membre de l’ANESR. Contacts nous sur WhatsApp au +243830671405

Bonjour !

Nous sommes une association des experts en matière de prévention et sécurité routière de la RDC.

Pour vous permettre d’en savoir plus sur la gestion des risques routiers professionnels dans le contexte de la RDC, nous avons mis à votre disposition ce livre à un prix promotionnel. Contactez-nous pour avoir le votre.